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La chaise : "Tout le malheur de l'Homme tient à ce qu'il n'a jamais su se contenter de s'asseoir par terre". L'ordinateur : "Ceux qui croient tout ce qu'ils trouvent sur Internet sont ceux qui croyaient tout ce qu'ils lisaient dans les journaux au siècle dernier". Le parapluie : "Cro-Magnon eût-il connu le parapluie, nul doute qu'il l'aurait oublié dans la caverne d'une relation de voisinage ." Le chapeau : "C'est le chapeau qui fait l'Homme. Qui sait si, sans son petit chapeau, Napoleone Buonaparte ne serait pas resté simple lieutenant d'artillerie ?". Les paires : "Des tas de choses vont par paire. Ce par quoi elles sont spécialement exposées à être dépareillées". Les journées de : "Durant la journée de la Tolérance, doit-on tolérer l'intolérance ? Qui embrasser le 29 janvier, journée mondiale des Lépreux ? Du barbecue à la perceuse, en passant par l'ascenseur, la météo et même le rond-point, Jacques A Bertrand nous livre une vingtaine de chroniques drôles et savantes sur cette espèce mystérieuse et muette que l'on nomme "les choses", dans la même veine jubilatoire que Les Sales Bêtes ou Les autres, c'est rien que des sales types.

Ous les bulbes pour fleurir vitre jardin, au printemps ou en été, tulipes, narcisses, dahlias, bégonias... Tous les conseils pour planter vos bulbes et les faire fleurir abondamment. Une encyclopédie riche et claire, décrivant plus de 2000 variétés, illustrée de plus de 2000 photographies pour vous aider à choisir les plantes de votre jardin.

Publié pour la première fois dans les années 1960, et jamais réédité depuis, ce livre poursuit la démarche entreprise dans L'essor du christianisme oriental, qui s'intéresse à la genèse d'une des grandes traditions spirituelles issues de l'intuition chrétienne originelle. Avec un sens de la synthèse rarement égalé, le théologien orthodoxe disparu en 2009 montre combien va se forger peu à peu, notamment à partir du XIVe siècle, une identité spirituelle propre à l'univers de l'orthodoxie. Cette spécificité va se traduire en particulier par le courant de l'hésychasme (du mot silence ou union à Dieu), par des personnalités comme Grégoire Palamas ou Nicolas Cabasilas, jusqu'au XVIIIe siècle avant la relève prise par le monde russe. Une tradition vivante, qui irrigue nombre de chrétiens d'Orient encore de nos jours.

Ce manifeste est un coup de colère contre tous les Grands Papas Ronchons qui nous empêchent de regarder le présent avec confiance et l'avenir avec espoir.Usant d'un humour incisif et qui ne craint pas d'être noir, Michel Serres y dénonce les apôtres du retour en arrière, en matière de santé, d'hygiène, de féminisme, de voyages, de sexualité ou de pratiques agricoles.Pour mieux montrer à quel point notre siècle est chanceux de connaître une vie plus douce et des pratiques plus humaines que le précédent.Un coup de pied jubilatoire dans les idées reçues des passéistes de tous poils.

Quel enfant n'a jamais construit de cabane ? devenez le héros de vos rejetons en réalisant, à partir de meubles de base, 15 modèles faciles à coudre et joliment customisés. Les explications claires et détaillés et les patrons fournis en fin d'ouvrage vous aideront à confectionner ces cabanes étonnantes, amusantes et originales : une épicerie avec une table, un tipi d' Indiens avec des manches à balai, un château fort entre deux chaises, une yourte sous un parasol, etc. Ces projets simples et faciles à coudre vous permettront de faire rapidement le bonheur des petits (et des grands) !

Le Canada, c'est d'abord la démesure. Le deuxième plus vaste pays de la planète - 10 millions de kilomètres carrés, soit plus de 18 fois la France : on change d'échelle. Il présente autant d'univers bucoliques propres à assouvir une certaine nostalgie de la terre qui habite le citadin en quête de racines. Difficile de ne pas vibrer aux exploits des aventuriers, explorateurs, chercheurs d'or, trappeurs, pionniers et autres coureurs des bois qui, les premiers, sillonnèrent ces immenses territoires peuplés d'Iroquois et de Hurons. De quoi expliquer l'ivresse d'un " Français de France " qui, pagaie en main, se retrouve sur un canoë, dans l'écrin somptueux du parc de Kejimkujik, en Nouvelle-Ecosse, ou du lac Maligne, en Colombie-Britannique. Si le Canada est aujourd'hui, en termes d'occupation humaine, un pays urbain - Montréal, Toronto et Vancouver sont d'ailleurs des villes cosmopolites où se côtoient et se mêlent modes de vie et identités bigarrées -, c'est d'abord à son exceptionnel sanctuaire naturel qu'il doit son pouvoir de séduction. Un véritable festin où se côtoient, d'est en ouest : les falaises rouges et les plages immenses de Cavendish sur l'Ile-du-Prince-Edouard ; la route du Cabot Trail et les Hautes-Terres-du-Cap-Breton en Nouvelle-Ecosse ; Anticosti, la Gaspésie, le fjord du Saguenay et Charlevoix au Québec ; le parc Algonquin, les Mille-Iles, les chutes du Niagara en Ontario ; les Badlands et les parcs des Rocheuses en Alberta ; les forêts majestueuses et la côte du Pacifique en Colombie-Britannique. De quoi comprendre ceux qui, nombreux, rêvent d'une " cabane au Canada ".

Avec plus ou moins de régularité, mais pratiquement toute sa vie, René Fallet a poursuivi la rédaction d'un Journal. "Tout ceci n'a d'intérêt que pour un seul être : mézigue" , prendra-t-il la précaution de noter. La publication de ce volume lui oppose un premier démenti. Le journal débute en 1947. René Fallet a 19 ans. A Villeneuve-Saint-Georges il mène l'existence de bien des gamins de l'après-guerre, entre les copains et la famille, le jazz et le cinéma, le vélo et les petits boulots. Comme bien d'autres, il rêve d'une moto et de fins de mois plus faciles. Comme bien d'autres, ses premières amours le rendent fou de bonheur puis trop vite fou de rage. Pourtant le jeune Fallet sait déjà qu'il a commencé à "forcer un destin" qui le "conduisait à l'employat de bureau pour la vie" . S'il dit détester la culture, il n'en dévore pas moins les livres. S'il se moque des "pisseurs d'encre" , il vénère Rimbaud, Baudelaire et Apollinaire. Ses premiers poèmes, il ne craint pas de les adresser à Blaise Cendrars qui l'encourage et l'aide à entrer comme pigiste au journal Libérarion. Banlieue Sud-Est, écrit sur le marbre en quelques mois et publié en cette même année 47, marquera pour lui le coup d'envoi d'une carrière littéraire aussi précoce que féconde.

Les Carnets de jeunesse de René Fallet sont aux journaux littéraires ce que le western est à L'année dernière à Marienbad. Il y a de la conquête de l'Ouest - Paris est à l'ouest de Villeneuve-Saint-Georges, comme chacun sait -, des trains qui sifflent, des bonnes filles et des infidèles, des poursuites infernales et des bouteilles qui explosent dans ces textes modestes et quotidiens. Aujourd'hui que le roman a déposé, dans la vieille marmite universitaire, ses intrigues, ses suspenses, ses personnages, son style même, tous empêcheurs de bâiller en rond, les lecteurs, s' il en est encore, auront la bonne surprise de découvrir là quelques beaux filons romanesques. Que les inconditionnels de la Culture n'en soient pas rebutés : il y a également de l'ethnologie et de l'éthologie dans ces pages. Voire même de l'histoire. Comme quoi, loin des professeurs, tout peut encore arriver...

"Ce n'est peut-être que cela, la jeunesse, de l'entrain à vieillir" , dit Céline dans Voyage au bout de la nuit. René Fallet le confirme dans ce troisième et dernier tome de ses Carnets de jeunesse. La souffrance, celle que l'écrivain s'inflige à soi-même pour attiser son feu, est encore là plus que jamais, portée triomphalement en écharpe par ce jeune homme joyeusement désespéré qui ne tient pas en place. On s'essouffle aujourd'hui à le suivre de la ferme auvergnate où il rêve quelques minutes d'un avenir de berger de bovins à ce casino de Charbonnières (près Lyon) où il joue sans vergogne l'argent de ses camarades, du plateau de tournage du film Premières armes à la finale de la Coupe de France de football. Jeunes gens de plumes et de lettres, qui n'allez plus jamais au charbon, lisez ces pages, elles vous apprendront peut-être que, pour devenir écrivain, il n'est pas indispensable d'être fou, mais que ce n'est pas inutile.

Des itinéraires de balades de durée et de difficulté diverses pour découvrir les sites de cascades du Massif central : cascades des gorges d'Enval, cascades de Babory, cascades de Salins, cascades de Murel, entre autres.